Au programme : Futur du travail et fin du port du masque obligatoire.
Deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, l’ANDRH et le BCG publient la deuxième édition de leur enquête sur le futur du travail. Menée auprès de 588 professionnels RH français (DRH, responsables RH etc.) cette analyse les interroge sur l’impact de la crise et leur vision du futur du travail à horizon 2025.
Le travail hybride devient la norme et le télétravail se stabiliserait autour de deux jours par semaine en moyenne de 2022 à 2025, en ligne avec les prévisions de l’enquête précédente.
« Les DRH ne s’étaient pas trompés. Comme ils l’anticipaient en 2020, le travail hybride s’est normalisé. Le télétravail cinq jours par semaine, lui, n’existe quasiment pas et n’a pas vocation à devenir la norme. Cette projection n’est évoquée que par 1% des répondants. » précise Audrey Richard, Présidente nationale de l’ANDRH.
La fonction RH ressort renforcée : 60% des répondants estiment qu’elle a acquis plus de poids et d'influence pendant la pandémie. Il s’agit maintenant de s’assurer que cette dernière aille au-delà de ses prérogatives « classiques » (diversité, organisation) pour influer pleinement sur les grands chantiers à venir (digital, IA).
« Cette crise a prouvé la place centrale de l’humain dans l’entreprise. La fonction RH porte une responsabilité essentielle pour faire vivre durablement cette évolution du travail désormais ancrée » observe Benoit Serre, Vice-Président délégué de l’ANDRH.
« La pandémie a bouleversé l’organisation du travail et avec elle le rôle du manager » observe Laurence Breton-Kueny, Vice-Présidente de l’ANDRH. « Les DRH doivent investir en conséquence, notamment à travers une offre de formation et d’accompagnement sur la durée. Rendre cette fonction attractive est indispensable à la mise en place du futur du travail. »
Retrouvez l’intégralité des résultats de l’enquête.
L'essentiel des restrictions anti-Covid sont levées ce lundi 14 mars, avec notamment la fin du port du masque obligatoire au bureau et de la distanciation entre les salariés dans les locaux mais aussi dans la restauration collective.
Le masque reste toutefois obligatoire dans les transports et dans les établissements de santé et les entreprises peuvent toujours décider de l'imposer à leurs employés. Le Pass "sanitaire" est quant à lui maintenu dans les établissements de santé et les Ehpad.
Les salarié.es qui souhaitent conserver le masque pourront le faire sans restriction. Il sera également possible aux employeurs de maintenir le port du masque s'ils l'estiment nécessaire.
Il reste recommandé de continuer à appliquer les gestes barrières comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l'aération des locaux.
Cette décision forte qui consiste à revenir à la normale dans l’entreprise, avec la suspension du protocole sanitaire annoncée par la ministre Elisabeth Borne, a été saluée par Benoît Serre, vice-président national délégué de l’ANDRH sur l’antenne de France Info.
C’est "un soulagement sanitaire et managérial" a-t- il dit avant de préciser qu’il s’attendait cependant à "une phase d’entre-deux" pour les salariés, entre fin du port du masque et maintien d'une forme de prudence.
"Les équipes sont vraiment très contentes de tomber le masque", affirme à La Dépêche Audrey Richard, présidente nationale de l’ANDRH
Toutes les recommandations sont réunies dans un guide simplifié de 2 pages édité par le Ministère du Travail qui remplace le PNE.
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