Dans les entreprises, les addictions ne se résument pas aux clichés. Il y a les consommations visibles - alcool, tabac, médicaments - Et puis, il y a les pratiques plus diffuses : excès de travail, écrans omniprésents, sur-connexion, incapacité à déconnecter. Autant de signaux faibles, rarement nommés, souvent tus.
Pourtant, derrière ces usages parfois banalisés, il y a des vulnérabilités, des risques humains, des questions d’organisation. Où commence la prévention ? Qui ose en parler ? Quelles marges d’action pour les RH, les managers, les collectifs de travail ?
Du 17 au 21 novembre, l’ANDRH, en partenariat avec le groupe VYV et l’ANACT, propose une semaine de réflexion partagée sur les addictions en milieu professionnel. L’ambition n’est pas de donner des recettes, mais d’ouvrir un espace. Un espace pour penser autrement les liens entre santé, travail et conduites à risques. Pour croiser les regards de celles et ceux qui, au quotidien, accompagnent les fragilités. Et pour poser les bases, peut-être, d’une culture plus lucide et plus humaine du travail.