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Communiqué de presse

Réaction de l’ANDRH au rapport de l’Académie de médecine sur le burn out

Le rapport de l’Académie de médecine sur le burn out a fait l’objet de toute l’attention des DRH et notamment des commissions nationales « Santé et Qualité de Vie au travail » de l’ANDRH. Ce rapport permet d’éclairer les débats en cours sur la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle. Il met scientifiquement en évidence la complexité de l’épuisement professionnel.

« Les facteurs étiologiques du burn out sont ceux des risques psycho-sociaux (exigences du travail, exigences émotionnelles, manque d’autonomie, manque de soutien social et de reconnaissance, conflits de valeur, insécurité de l’emploi et du travail) et ceux liés à la personnalité du sujet, des facteurs individuels pouvant être déterminants de vulnérabilité. Elle ne doit pas pour autant méconnaitre les facteurs de risques inhérents au sujet lui-même (neuroticisme, surinvestissement, antécédents psychopathologiques). »

Faire porter la responsabilité de l’épuisement professionnel uniquement sur les organisations (faire du burn out une maladie professionnelle) reviendrait ainsi à nier la multiplicité de ces facteurs (profession exercée, soutien hors travail, individu lui-même etc.) et ne permettrait pas la conception et la mise en œuvre de politiques de prévention de la santé globale efficaces. 

L’ANDRH considère qu’il est donc plus que jamais nécessaire de poursuivre l’échange de bonnes pratiques en matière de santé/sécurité au travail, associant tous les préventeurs (médecin du travail et IRP notamment) et prenant en compte la complexité des troubles de la santé mentale, pour développer des plans d’action répondant aux enjeux actuels. 

L’ANDRH, confortée par le rapport de l’Académie de médecine, considère qu’il est inopportun de légiférer sur le burn out.

Lectures liées
Communiqués et annonces

L’ANDRH officialise la réorganisation de son bureau national

À l’occasion de son Assemblée générale du 26 juin, l’ANDRH a officialisé une réorganisation de son Bureau national, décidée le 23 juin 2025. Le Bureau national a désigné Laurence Breton-Kueny, DRH du groupe Afnor et présidente du groupe ANDRH Seine-Saint-Denis, comme vice-présidente déléguée, et Matthieu Bax, DRH Opérations France de Parfums Christian Dior et membre du groupe ANDRH Loiret, comme vice-président.

Santé & QVT

Replay - Détecter et exploiter les signaux faibles : un levier stratégique d’anticipation et de résolution de problèmes

Dans un monde professionnel en perpétuelle mutation, les responsables RH se retrouvent confrontés à des défis multiples et complexes. Comme l’ont souligné les participants à la conférence du LACT (L’Action pour la Transformation) du 19 juin dernier, ces défis se cristallisent autour de quatre grandes thématiques qui ont été remontées : les réorganisations perpétuelles, les tensions relationnelles, l’évolution de la culture managériale et l’accompagnement des équipes dans la durée. L’approche systémique stratégique, développée notamment par Claude de Scorraille et Grégoire Vitry, offre des perspectives innovantes pour aborder ces enjeux.

Santé & QVT

Mémo - CBD/cannabis : la frontière du licite

CBD, cannabis, test salivaire… Le cas qui nous intéresse : un salarié, consommateur de CBD, peut être positif au test alors même que cette substance est légale. Le sujet est sensible. Le cadre juridique, flou. Et pourtant, les (D)RH doivent trancher au quotidien. Quelles sont les conditions pour recourir aux tests salivaires ? Un salarié positif au test salivaire, mais n'ayant consommé que du CBD, peut-il être sanctionné ?