← Nos communiqués et annonces

Communiqué de presse

Réaction de l’ANDRH au rapport de l’Académie de médecine sur le burn out

Le rapport de l’Académie de médecine sur le burn out a fait l’objet de toute l’attention des DRH et notamment des commissions nationales « Santé et Qualité de Vie au travail » de l’ANDRH. Ce rapport permet d’éclairer les débats en cours sur la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle. Il met scientifiquement en évidence la complexité de l’épuisement professionnel.

« Les facteurs étiologiques du burn out sont ceux des risques psycho-sociaux (exigences du travail, exigences émotionnelles, manque d’autonomie, manque de soutien social et de reconnaissance, conflits de valeur, insécurité de l’emploi et du travail) et ceux liés à la personnalité du sujet, des facteurs individuels pouvant être déterminants de vulnérabilité. Elle ne doit pas pour autant méconnaitre les facteurs de risques inhérents au sujet lui-même (neuroticisme, surinvestissement, antécédents psychopathologiques). »

Faire porter la responsabilité de l’épuisement professionnel uniquement sur les organisations (faire du burn out une maladie professionnelle) reviendrait ainsi à nier la multiplicité de ces facteurs (profession exercée, soutien hors travail, individu lui-même etc.) et ne permettrait pas la conception et la mise en œuvre de politiques de prévention de la santé globale efficaces. 

L’ANDRH considère qu’il est donc plus que jamais nécessaire de poursuivre l’échange de bonnes pratiques en matière de santé/sécurité au travail, associant tous les préventeurs (médecin du travail et IRP notamment) et prenant en compte la complexité des troubles de la santé mentale, pour développer des plans d’action répondant aux enjeux actuels. 

L’ANDRH, confortée par le rapport de l’Académie de médecine, considère qu’il est inopportun de légiférer sur le burn out.

Lectures liées
Santé & QVCT

Prévention en entreprise : comment passer à l'action ?

Notre parcours "Addictions en milieu professionnel" en partenariat avec l'ANACT et le Groupe VYV se termine aujourd'hui ! Découvrez dans cet article récapitulatif tout ce qu'il faut savoir sur comment accompagner la prévention des addictions en milieu professionnel.

Santé & QVCT

Mémo - Violences conjugales : que peut faire l’entreprise ?

Lorsqu’un collaborateur est victime de violences conjugales, l’entreprise peut, et doit, devenir un soutien structurant. Cet engagement passe notamment par l’ouverture de droits exceptionnels. Ce mémo met en lumière 5 leviers concrets qui peut être activés, sans attendre, pour protéger, accompagner et sécuriser la victime.

Santé & QVCT

Mémo - Prévention des addictions en entreprise

Notre parcours "Addictions en milieu professionnel" en partenariat avec l'ANACT et le Groupe VYV continue ! Ce mémo explorent les conduites addictives (alcool, médicaments, drogues illicites, addictions comportementales) qui représentent un risque pour la santé, la sécurité et la performance au travail : elles doivent être abordées par une démarche de prévention collective intégrée au Document Unique, complétée par un accompagnement individuel et des dispositifs de repérage/orientation.