Les violences faites aux femmes sont un fléau qui ne cesse de s’aggraver. Parmi elles, les violences conjugales demeurent une préoccupation contemporaine de violation des droits humains.
Chaque année, 213 000 femmes en moyenne sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint en France. Ces violences touchent des femmes de tous les secteurs, métiers et niveaux de responsabilités. Ainsi, chaque organisation compte probablement dans son effectif des victimes de violences conjugales. 1 femme sur 2 en France a déjà été confrontée à des violences sexistes et sexuelles au cours de sa vie professionnelle.
Malgré ce constat, pendant trop longtemps, les violences conjugales ont été considérées comme une affaire strictement privée. Méconnaissance de la problématique, stigmatisation, manque de sensibilisation, crainte de la responsabilité légale, tabou dans l’entreprise, les employeurs ne se sont jamais saisis de ce phénomène aux conséquences dramatiques.
Mais les différents mouvements sociaux et les nouvelles organisations du travail brouillant la vie privée et la vie professionnelle ont contribué à mettre en avant cette question des violences conjugales et à encourager la société tout entière à agir pour les prévenir et les combattre.
C’est ainsi que les DRH, les managers, les salariés et donc l’entreprise doivent également être impliqués pour venir en aide aux victimes de violences.
Le guide, intitulé « Violences faites aux femmes : quels rôles pour les DRH et les managers ? », est le fruit d’une collaboration entre ONU Femmes France et l’ANDRH. Son objectif est avant tout de fournir aux DRH, aux managers, et à toute personne soucieuse de contribuer à un environnement de travail plus sûr, une boussole de référence pour qu’ils puissent mieux traiter le sujet dans leurs organisations et prodiguer aux victimes les orientations et les soutiens dont elles ont besoin dans ces épreuves.
Bonne lecture !
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